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Le blog de l'ombre

18 avril 2024

La décoration personnelle monte

L'essor du bricolage dans la décoration intérieure est une sensation culturelle et économique importante qui a progressé au cours des dernières décennies. Avec l'avènement des médias électroniques numériques, l'accès accru aux biens et l'évolution des comportements des consommateurs, le bricolage en décoration intérieure est passé du statut de passe-temps de niche à celui de tendance bien connue. Cet essai explore les facteurs de croissance du bricolage en décoration intérieure, ses implications sur l'industrie du design professionnel, ainsi que les perspectives d'avenir de ce secteur en plein essor.

Traditionnellement, la décoration d'intérieur était un service accessible principalement aux personnes aisées, les spécialistes s'occupant de tout, de l'aménagement de l'espace à l'assortiment des matériaux. Toutefois, la fin du XXe siècle a été marquée par un changement. Des facteurs monétaires tels que la crise du pétrole essentiel des années 1970 et les récessions qui ont suivi ont amené plusieurs personnes à reconsidérer leurs investissements. Simultanément, un essor de la culture de la clientèle et de la presse de masse a commencé à démocratiser l'information sur la décoration d'intérieur. Les magazines et les émissions de télévision ont commencé à offrir des conseils et des astuces pour embellir les maisons à un prix abordable et séparément, jetant ainsi les bases de votre activité de bricolage.

L'internet est devenu une force centrale dans le développement du bricolage en matière de décoration intérieure. Des sites tels que Pinterest, Instagram et YouTube ne se contentent pas de fournir une inspiration sans fin, ils proposent également des tutoriels qui incitent les particuliers à entreprendre eux-mêmes des projets. Ces systèmes ne sont pas seulement une source d'inspiration ; ils offrent également un aspect de voisinage où les amateurs de bricolage peuvent discuter de leurs projets et de leurs conseils, ce qui renforce encore l'attrait de la décoration à faire soi-même.

La vente au détail sur Internet a également joué un rôle essentiel. La possibilité d'acheter des matériaux en ligne depuis n'importe où dans le monde a rendu plus facile et souvent moins cher l'approvisionnement en outils et décorations essentiels, éliminant ainsi les anciennes limites à l'entrée dans la décoration d'intérieur.

Le bricolage en décoration d'intérieur est devenu un secteur économique considérable. Il encourage l'achat d'un large éventail d'articles, du matériel de bricolage de base au matériel d'amélioration de l'habitat haut de gamme. Les leaders de la distribution, tels que Residence Depot et Lowe's, ont été les premiers à en tirer profit, en élargissant leur gamme de produits et en organisant des ateliers pour tirer parti de l'engouement suscité par cette activité. L'attrait financier des travaux de bricolage est considérable, en particulier en période de récession économique, lorsque les propriétaires de maison risquent de renoncer aux services d'un spécialiste au profit de travaux de bricolage plus économiques.

Le mouvement du bricolage s'aligne bien sur les diverses tendances sociales et ethniques contemporaines. Les préoccupations environnementales ont stimulé l'intérêt pour le recyclage et l'utilisation de matériaux durables, que les projets de bricolage intègrent fréquemment. En outre, l'accent mis aujourd'hui sur l'individualisme et l'expression personnelle permet de découvrir une prise murale parfaite dans la décoration d'intérieur bricolée, où les hommes et les femmes peuvent créer des espaces qui reflètent véritablement leur personnalité et leurs principes.

Bien que certains puissent prétendre que l'augmentation de la décoration d'intérieur bricolée pourrait nuire à l'activité de conception professionnelle, elle a au contraire élargi l'intérêt général pour la conception et l'appréciation permanente de celle-ci. Les professionnels sont de plus en plus considérés comme des collaborateurs ou des spécialistes, en particulier pour les rénovations plus importantes ou plus complexes qui peuvent encore effrayer le propriétaire moyen.

À l'avenir, la technologie moderne devrait jouer un rôle encore plus important dans la décoration intérieure. Les applications de réalité augmentée (RA) qui permettent aux gens de visualiser les changements dans leurs propriétés avant de s'y engager deviennent de plus en plus sophistiquées. En outre, la tendance à l'automatisation personnalisée de la décoration intérieure, où les projets de bricolage peuvent inclure des éléments tels que des lumières intelligentes, est en hausse.

La décoration d'intérieur à faire soi-même n'est pas seulement une mode ; c'est un phénomène culturel et économique robuste qui témoigne de changements sociétaux et de développements technologiques plus larges. Il permet aux individus de s'épanouir, tenture murale induit une activité économique et enrichit notre paysage social. Avec l'évolution constante de la technologie et des comportements des consommateurs, la décoration d'intérieur à faire soi-même est susceptible de se développer encore plus, remodelant continuellement son rôle et son importance dans la société moderne.

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3 mars 2024

Le coronavirus Nous A Tous Biaisés

À moins que vous ne vous appeliez Jared Leto, la crise mondiale déclenchée par le coronavirus ne vous a sûrement pas échappé.
Alors que les critiques importantes tant sur le manque de civisme des citoyens que sur la gestion de la crise par les dirigeants politiques fleurissent, il est intéressant de se demander comment les biais de raisonnement - soit les distorsions possibles qui surviennent lorsque nous comprenons ou traitons une information - ont pu affecter nos comportements à tous: dirigeants comme citoyens.
L'effet autruche
Depuis quelques jours, l'Europe est devenue le foyer principal de la pandémie À la différence de la Corée du Sud ou de certains pays africains, les dirigeants des pays européens ont tardé à prendre la mesure de la gravité de la situation et à imposer des mesures restrictives visant à contenir le virus. Mais pourquoi donc? Le premier coupable pourrait être l'effet autruche
Ce dernier décrit la tendance qu'ont les individus à éviter ou à rejeter les informations décrivant une situation incertaine ou dangereuse, en somme la tendance à mettre la tête dans le sable. Il a dû vous arriver à consulter l'état de votre compte en banque après avoir un peu trop fait chauffer votre carte bancaire. Vous ne le saviez peut-être pas mais vous étiez en pleine crise d'effet autruche! Staline aussi en a été victime, refusant de croire qu'Hitler était sur le point de rompre le pacte germano-soviétique et de lancer l'opération Barbarossa. Il est même allé jusqu'à faire exécuter certains de ses informateurs avant de devoir se rendre à l'évidence… trop tard.
La pandémie du coronavirus nous a donné elle aussi son lot de dirigeants-autruche. Malgré les alertes des services de renseignement et des autorités sanitaires il y a de cela plusieurs mois, nous avons pu assister à des scènes surréalistes: Emmanuel et Brigitte Macron se rendent au théâtre pour inciter les Français à continuer de sortir, Donald Trump serrant des mains en pleine conférence sur le coronavirus, ou encore Jair Bolsonaro se mêlant à la foule de ses partisans en dépit des consignes de distanciation sociale décrétées par son propre gouvernement.
Ceux qui ne savent rien
Je pourrais vous parler des effets du pouvoir sur le comportement: augmentation du prix du risque, sentiment d'invulnérabilité, ou encore de la manière dont l'organisation hiérarchique des groupes exacerbent certains biais de raisonnement mais je préfère me concentrer sur un biais moins connu: l'effet Dunning-Kruger
Les psychologues Dunning et Kruger ont montré que la très grande majorité des gens étaient que leurs compétences sont au-dessus de la moyenne, ce qui est mathématiquement impossible. En d'autres termes, les gens ont souvent tendance à surestimer leurs compétences. On observe cet effet très fortement chez les individus incompétents ayant une vision bien trop flatteuse d'autres-mêmes. Par exemple, la personne à l'origine de la vidéo prétendant que l'Institut Pasteur a créé le coronavirus et l'a propagé «juste pour le fric».
C'est évidemment complètement faux Cette personne n'a aucune connaissance en recherche médicale mais se présente néanmoins comme experte. Ce biais est aussi très présent chez les novices, du fait de leur difficulté à appréhender la quantité de connaissances qu'ils restent à acquérir.
La vérité est que dans le monde occidental nous sommes des novices en ce qui concerne le coronavirus. Il aurait été sage d'inspirer de la gestion de la crise de pays comme la Corée du Sud qui a déjà été confronté aux épidémies de coronavirus par le passé et qui a réussi à contrôler efficacement la propagation du virus sur son territoire. Ou encore d'adapter notre stratégie au vu de l'évolution de l'épidémie en Italie, au lieu d'attaquer les Italiens sur leur manière de gérer la crise.
Ce comportement est typique de l'effet Dunning-Kruger. Dunning et Kruger ont montré que, ont montré les personnes victimes de ce biais que leur réponse à un test de logique est différent de celle de la majorité des gens (ceux dont les performances sont meilleures), elles continuent de penser ont raison et que la majorité se trompe. Le seul moyen de faire reconnaître à ces personnes qu'elles ont de mauvaises performances est de les rendre performantes et de leur demandeur après coup pour leur performance passée. Améliorer ses performances demande une capacité à se remettre en question mais aussi une motivation à apprendre, ce qui est assez rare une fois arrivé à un certain niveau de pouvoir
Une illusion de protection
La légèreté de certains Français face à ce virus est aussi probablement à mettre sur le compte de l'effet de compensation de risque ou effet Pelzman
Dans les années 70, le port de la ceinture de sécurité promettait une baisse drastique du nombre de tués sur les routes. Ou le nombre de décès est resté constant. Le port de la ceinture a eu pour effet pervers d'abaisser le niveau de risque perçu par les automobilistes. Les sentants protégés, ces derniers se sont mis à prendre plus de risques, conduisant plus vite et respectant moins les distances de sécurité. Conséquence, le nombre de morts chez les conducteurs à baissé, mais il a augmenté chez les piétons et les deux roues.
Certains dirigeants de pays africains comme la Côte d'Ivoire, dont les systèmes de santé sont souvent moins développés, qui ont perçu le coronavirus comme une plus grande menace menace à un pays comme la France, ont établi un système de santé efficace.
Cela pourrait expliquer la réaction tardive des dirigeants tout comme le manque de civisme des citoyens français, tous ayant l'illusion d'être protégés. L'hôpital pourra pourtant difficilement faire face à un tel afflux de malades tombes et le personnel soignant devra très probablement choisir qui soignera et qui laissera mourir comme sur l'observe déjà en Italie.
Le maintien des élections
Le maintien du premier tour des élections municipales, malgré les premiers signes alarmants de l'évolution de l'épidémie en France, a fait énormément réagir.
This incapacité à renoncer à ce scrutin est à mettre en parallèle avec le biais de continuité dans l'erreur ou «plan continuation error» en anglais, maintes fois mis en evidence en économie comme en aviation L'organisation des élections municipales est un processus long et fastidieux qui a commencé il y a de cela plusieurs mois. Les résultats de ces élections sont également décisifs quant au choix de la stratégie à mettre en place en vue des élections sénatoriales devant se tenir au mois de septembre. La semaine dernière, les partis politiques français étaient donc tous dans un état d'esprit de «dernière ligne droite».
Olivier Véran au sujet du maintien des élections municipales, le 13 mars 2020.
Les spécialistes en facteur humain et les pilotes de ligne connaissent bien la dangerosité de ce type de situations. En effet, les nombreux travaux ont montré que plus un projet a été planifié à l'avance et plus sur est proche du but, plus il est difficile de se désengager. Les informations qui veulent que nous fassions l'adaptateur voir abandonner ce plan ne sont plus prises en compte et la réalisation du plan continue son cours. Les pilotes persistants parfois dans des atterrissages dangereux Les partis politiques maintiennent des élections pendant une pandémie.
Cette décision a également mis les citoyens français dans une situation de forte dissonance cognitive On nous a demandé de rester chez nous, tout en nous demandant de nous rendre dans les bureaux de vote… et donc de sortir de chez nous. Beaucoup en ont conclu que si l'on nous demandait d'aller voter, alors la situation ne devait donc pas être catastrophique que cela. «S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème». Ils sont sortis et ont profité de cette belle journée, contribuant ainsi à la propagation du virus.
Le coronavirus: la pointe de l'iceberg
Les biais de raisonnement décris dans cet article sont malheureusement à l'œuvre dans la gestion d'une crise bien plus grave que le coronavirus: le changement climatique. Les scientifiques du monde entier nous sommes attentifs aux dangers de la montée des océans, la désertification de nos habitats, la destruction de la faune et de la flore qui engendrent entre autres des déplacements de populations, des conflits pour les ressources, des pandémies et des famines
Le coronavirus risque malheureusement de nous paraître bien insignifiant d'ici quelque temps. Restez à savoir si les citoyens comme les dirigeants politiques seront en mesure de leurs erreurs et se décideront à sortir de la tête du sable afin d'en limiter les conséquences au maximum.
Créé en 2007 pour accélérer les connaissances scientifiques et leur partage, le Fonds Axa pour la recherche a apporté son soutien à environ 650 projets dans le monde conduits par des chercheurs de 55 pays. Pour en savoir plus, visitez le site Axa Research Fund ou suivez sur Twitter @AXAResearchFund.

 

10 janvier 2024

la danse avec la neige: mon expérience unique en motoneige

Parcourir les collines immaculées et enneigées en motoneige était un événement qui dépassait la simple aventure ; c'était un voyage dans un monde d'une beauté excitante et d'une souplesse revigorante. La journée a commencé sous un ciel azur très clair, la lumière du soleil projetant son poids doré sur l'étendue infinie de couleur blanche. L'air était vif et frais, teinté de l'arôme des pins et d'un subtil parfum d'hiver.

En enfilant nos combinaisons de protection et nos casques, où faire de la motoneige en France nous avons ressenti un sentiment d'exaltation palpable. Nous étions sur le point d'entreprendre un voyage sur l'un des plus magnifiques terrains de jeu de la nature. Les motoneiges, avec leurs moteurs puissants et leur design moderne, se tenaient prêtes, comme des destriers prêts à galoper dans la nature.

Dès que les moteurs se sont mis à rugir, nous avons eu l'impression de réveiller la montagne elle-même. Le son a résonné dans les vallées, introduisant notre existence. Lorsque nous avons démarré, la neige sous les traîneaux s'est agitée et a volé, créant une traînée brumeuse derrière nous. La sensation de vitesse était grisante, mélange parfait de puissance et d'élégance.

Les chemins que nous avons traversés étaient un mélange de champs ouverts, où la neige s'étalait comme une toile vierge, et de forêts denses, où les arbres et les arbustes se dressaient plus hauts et plus stoïques, leurs branches lourdes de neige. Dans les zones ouvertes, les motoneiges glissaient sans effort, laissant derrière elles une traînée tourbillonnante. Nous avions l'impression de voler, le vent froid nous mordant le visage, tout en étant revigorant par son intensité.

Lorsque nous avons rejoint la forêt, le paysage s'est transformé. Les rayons du soleil s'estompent, filtrés par l'épaisse canopée. Le chemin est devenu plus étroit, serpentant entre les arbres, traversant des ruisseaux gelés et grimpant des pentes abruptes. Il s'agit d'un test de talent, car il faut manœuvrer les motoneiges avec précision. L'excitation de franchir ces obstacles était inégalée, chaque conversion et chaque saut témoignant des capacités de la machine et de notre propre dextérité.

L'un des moments les plus époustouflants s'est produit lorsque nous avons atteint un point d'arrêt au sommet. La vue était panoramique, une énorme étendue de montagnes et de vallées s'étendait à l'horizon. Le soleil était alors à son zénith, projetant un rayonnement radieux sur les chutes de neige, les faisant briller comme un océan de pierres précieuses. Nous sommes restés là, moteurs au ralenti, émerveillés par le spectacle qui s'offrait à nous. Le silence était profond, rompu seulement par le doux murmure du vent. C'était un moment de calme, un contraste frappant avec le voyage chargé d'adrénaline.

Alors que nous reprenions notre route, nous avons découvert des pentes qui offraient un nouveau type de plaisir. La descente de ces pentes était en fait une danse avec la gravité, un glissement contrôlé qui nous procurait des frissons d'excitation tout le long de notre colonne vertébrale. Les motoneiges s'en chargeaient avec facilité, leurs chenilles s'agrippant aux chutes de neige, ce qui nous permettait de glisser vers le bas avec une vélocité exaltante.

Tout au long du trajet, la relation entre l'homme et l'engin s'est renforcée. Les motoneiges n'étaient pas seulement des véhicules ; elles étaient des compagnons, répondant à chacune de nos commandes, partageant notre plaisir et notre excitation. L'expérience de ne faire qu'un avec l'engin, d'être relié à l'accélérateur et à la direction, était très stimulante.

À la fin de l'après-midi, nous nous sommes retrouvés dans une vallée où la neige était épaisse et intacte. C'était pour nous un terrain de jeu où nous pouvions apprendre, tracer nos chemins et laisser notre marque. Nous avons fait la course, nous avons tourné, nous avons ri - la joie était débridée. La neige volait autour de nous comme un tourbillon, une fête de la flexibilité et de la vie.

Mais toutes les aventures ont une fin. Lorsque le soleil a commencé à descendre sous les sommets, projetant des ombres étendues sur le paysage, nous savions qu'il était temps de rentrer. Le voyage de retour a été une occasion de réfléchir, de revivre les activités de la journée, d'être vraiment reconnaissants pour la beauté que nous avions observée et l'exaltation que nous avions ressentie.

Depuis que nous avons atteint notre point de départ, les moteurs se sont tus et un sentiment d'accomplissement nous a envahis. Nous nous sommes lancés au cœur des collines, nous nous sommes mis au défi et nous sommes repartis avec des souvenirs qui dureront toute une vie.

Cette randonnée en motoneige était plus qu'un simple voyage à travers les montagnes ; c'était une célébration de la majesté de la nature, une preuve de l'ingéniosité et de l'esprit de l'homme. C'était une aventure qui a fait ressortir l'essence de l'indépendance et la joie de la recherche. En y repensant, je me rends compte que cette expérience n'était pas seulement un plaisir de rouler ; c'était aussi un voyage de l'âme, une rencontre avec la beauté brute et débridée du monde naturel. C'était vraiment une excellente randonnée en montagne.

motoneige

16 novembre 2023

L'Évolution et l'Héritage des Tribus Indiennes aux États-Unis

L'histoire des tribus indiennes aux États-Unis est une saga riche en culture, en résilience et en complexité. Ces communautés autochtones, qui ont existé bien avant l'arrivée des colons européens, ont joué un rôle central dans la formation de la nation américaine. Cet essai explorera l'évolution et l'héritage des tribus indiennes, mettant en lumière la diversité de leurs cultures, leur lutte pour la survie, et leur contribution inestimable à la mosaïque culturelle des États-Unis.

Origines et Diversité Culturelle

L'Amérique du Nord était habitée par des tribus indiennes bien avant l'arrivée des premiers colons européens. Ces peuples autochtones étaient incroyablement diversifiés en termes de langues, de cultures, de coutumes et de modes de vie. Des tribus telles que les Navajos dans le Sud-Ouest, les Sioux dans les Grandes Plaines, les Iroquois dans le Nord-Est et les Apaches dans le Sud-Ouest avaient chacune leurs propres traditions et structures sociales.

Chaque tribu était profondément liée à la terre et aux ressources naturelles de sa région, développant des modes de subsistance adaptés à leur environnement. La chasse, la pêche, l'agriculture et la cueillette étaient des pratiques courantes, et certaines tribus étaient réputées pour leurs compétences artisanales, créant des objets d'art, des vêtements et des habitations uniques.

La Conquête Européenne et la Perte de Terres

L'arrivée des colons européens à partir du XVIe siècle a marqué un tournant tragique dans l'histoire des tribus indiennes. Les Européens ont apporté de nouvelles technologies, des maladies, et une soif de terres et de ressources naturelles, entraînant des conflits meurtriers et la perte de vastes territoires pour les peuples autochtones.

L'expansion vers l'ouest des États-Unis au XIXe siècle, connue sous le nom de "la conquête de l'Ouest", a été particulièrement destructrice pour de nombreuses tribus. Les traités de paix et les accords signés avec les gouvernements fédéraux ont souvent été violés, entraînant des déplacements forcés, des massacres et la destruction de la culture et des modes de vie traditionnels.

Résilience et Reconstruction Culturelle

Malgré les épreuves subies, de nombreuses tribus indiennes ont survécu et se sont adaptées. La résilience des peuples autochtones est une leçon précieuse d'endurance et de persévérance. Au fil des décennies, des mouvements de résistance et de revitalisation culturelle ont émergé. Les tribus ont lutté pour la préservation de leurs langues, de leurs traditions, et de leurs terres ancestrales.

L'Indian Reorganization Act de 1934, également connu sous le nom de Wheeler-Howard Act, a marqué un tournant dans la politique fédérale en faveur des tribus. Il a permis la réorganisation des gouvernements tribaux et la réaffirmation de la souveraineté indienne. Aujourd'hui, de nombreuses tribus ont leurs propres gouvernements autonomes et continuent à travailler pour le bien-être de leurs communautés.

Contribution à la Culture Américaine

Les tribus indiennes ont laissé une empreinte indélébile sur la culture américaine. Leurs influences se retrouvent dans l'art, la musique, la cuisine, la médecine traditionnelle, et bien plus encore. Les noms de lieux, les mots dans la langue anglaise, et même des concepts politiques tels que la souveraineté tribale, sont autant de témoignages de leur présence durable.

La lutte pour les droits civiques des peuples autochtones et leur quête de justice environnementale sont des enjeux cruciaux qui continuent à façonner le paysage politique et culturel des États-Unis.

Conclusion

L'histoire des tribus indiennes aux États-Unis est une histoire de résilience, de lutte, et de survie. Ces peuples autochtones, qui ont survécu à des siècles de persécution et de discrimination, sont des gardiens précieux de la diversité culturelle et de la sagesse traditionnelle. Leur héritage, riche et profond, continue à influencer et à inspirer les générations actuelles et futures. Reconnaître leur contribution inestimable à la mosaïque culturelle des États-Unis est un devoir moral et une étape essentielle vers la réconciliation et le respect mutuel.

1 septembre 2023

exploration culinaire à travers le monde

L'exploration culinaire a toujours été un voyage captivant qui transcende les frontières géographiques, permettant aux individus de savourer les diverses saveurs et arômes des plats étrangers. Le plaisir de découvrir des plats étrangers est une expérience unique qui ne se contente pas de titiller les papilles gustatives, mais qui élargit les horizons ethniques et favorise les contacts entre des personnes originaires des quatre coins du monde. Des repas de rue très chauds de l'Asie aux riches saveurs des plats européens, le voyage qui consiste à goûter différents plats donne de délicieux conseils sur les pratiques, l'histoire et l'innovation de nombreuses cultures.

L'excitation de découvrir des plats étrangers se déroule comme un voyage immersif autour du monde. Chaque bouchée d'un plat inconnu est comme une entrée dans un nouveau royaume de sensations. Imaginez que vous vous promeniez dans les rues animées de Bangkok et que vous savouriez la chaleur ardente du Pad Thai, un plat de quartier thaïlandais parfait. L'équilibre des saveurs sucrées, acides, salées et épicées génère une explosion de goûts, captivant à la fois le mangeur aventureux et le gourmet. Aux quatre coins du monde, les niveaux délicats d'un croissant français nous transportent dans les élégants cafés de Paris, mettant en valeur l'art qui se cache derrière cette pâtisserie simple mais délicieuse. Chaque bouchée raconte une histoire de dévouement, d'artisanat et de traditions consacrées par le temps qui forment l'héritage culinaire.

Les repas pris à l'étranger permettent de découvrir les subtilités d'une culture. Les traditions culinaires tendent à être profondément liées au passé historique, à la géographie et aux procédures sociales d'un lieu. Par exemple, le concept japonais de "washoku" met l'accent sur l'harmonie entre les ingrédients et la nature, reflétant le respect du pays pour l'atmosphère. Les sushis, l'un des piliers de la cuisine japonaise, incarnent cette philosophie grâce à leur présentation fraîche et minimaliste, qui met en valeur la beauté de la simplicité. En découvrant la cuisine étrangère, les individus acquièrent une compréhension plus profonde des valeurs et des croyances qui façonnent ces méthodes culinaires, favorisant ainsi un lien qui transcende les frontières.

Le plaisir de découvrir la cuisine d'outre-mer ne se limite pas aux plats traditionnels ; il s'agit aussi d'étudier les façons innovantes dont les cultures mélangent les ingrédients et les techniques. Les plats de fusion illustrent la créativité qui naît de la convergence de différentes traditions culinaires. La popularité de la combinaison coréenne-mexicaine, observée dans des plats tels que les tacos au barbecue coréen, témoigne réellement de la manière dont des saveurs contrastées peuvent harmonieusement s'associer pour créer quelque chose d'entièrement nouveau et d'excitant. Cette expérimentation culinaire repousse les limites et les difficultés des idées préconçues, encourageant un sentiment d'ouverture et d'adaptabilité tant chez les chefs que chez les convives.

Le plaisir de découvrir la cuisine d'outre-mer cultive également la sympathie et la compréhension. Lorsque nous préférons les saveurs d'un pays lointain, nous participons à une expérience pratique partagée qui nous unit à des personnes géographiquement éloignées mais émotionnellement proches. En faisant preuve d'empathie à l'égard des substances, des techniques et de l'histoire qui sous-tendent ces plats, nous reconnaissons la riche tapisserie d'expériences individuelles qui composent notre communauté mondiale. Cette reconnaissance se traduit par une plus grande admiration pour la variété et une plus grande volonté d'apprendre à connaître d'autres cultures, pour finalement cultiver un monde plus complet et plus bénéfique.

Se lancer dans une aventure culinaire en vacances pour découvrir des plats étrangers, atelier de cuisine c'est un peu comme entamer un voyage sensoriel. Chaque lieu de vacances possède sa propre symphonie de parfums, allant des épices odorantes des currys indiens aux notes terreuses des pâtes italiennes infusées à la truffe. Les textures jouent également un rôle essentiel, du croquant du poulet frit coréen au velouté d'une sauce béarnaise française traditionnelle. L'attrait visuel des plats étrangers, avec leurs couleurs éclatantes et leurs rapports artistiques, transforme le repas en une fête pour l'œil et le palais. Cette expérience multisensorielle renforce le plaisir de trouver des aliments étrangers, en imprimant des souvenirs qui restent longtemps après le repas.

Le plaisir d'identifier des aliments étrangers est un voyage captivant qui englobe le goût, la culture, l'avancement et l'empathie. Cette exploration culinaire ne se contente pas de ravir les sens, elle enrichit également notre compréhension des différentes cultures du monde. Qu'il s'agisse de savourer les épices parfumées de l'Inde, les savoureux repas de rue de la Thaïlande ou les délicates pâtisseries de la France, chaque bouchée est assurément une invitation à découvrir, à établir des liens et à apprécier la beauté de la gastronomie mondiale. En acceptant le plaisir de découvrir des aliments étrangers, nous ne nous contentons pas de savourer de délicieuses saveurs, mais nous contribuons également à un monde beaucoup plus interconnecté et harmonieux.

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5 juillet 2023

Mobilité et désir de souveraineté en Europe

La géographie économique contre-attaque. Après quelques décennies de discussions faciles sur la «mort de la distance» à l'ère de la mondialisation, la promesse d'un monde où le niveau de vie augmente pour tous est de plus en plus remise en question par la résilience des disparités régionales au sein des pays. Tant que de nombreuses personnes et entreprises ne sont pas géographiquement mobiles - et celles qui ont tendance à être les plus qualifiées et productives - des interactions à distance plus faciles peuvent en fait renforcer plutôt qu'affaiblir les économies d'agglomération. Les tendances électorales récentes en Europe peuvent être comprises dans une mesure étonnamment large sous cet angle.
L'analyse économétrique révèle que le vote de congé au référendum britannique sur l'adhésion à l'UE peut être expliqué dans une mesure remarquable comme un vote contre la mondialisation beaucoup plus que l'immigration, en particulier contre la répartition injuste perçue des coûts et des avantages associés (Colantone et Stanig 2018a) . Dans Ottaviano (2019), j'explique comment le Brexit et d'autres tendances électorales récentes en Europe peuvent être compris à travers les lentilles du manque de convergence régionale.
Le vote pour le Brexit a été un vote de protestation de ceux qui pensent n'avoir subi que les effets négatifs de la mondialisation: concurrence étrangère, fermetures d'usines, chômage persistant, stagnation du pouvoir d'achat, détérioration des infrastructures et des services publics, exclusion sociale croissante, fuite des cerveaux, déclin local la tradition et l'identité, et une incertitude croissante quant à l'avenir. Il est révélateur que le vote sur le congé ait recueilli plus de soutien parmi les personnes qui estiment avoir des options extérieures limitées: les travailleurs peu qualifiés, car ils sont moins employables localement et ailleurs, et les personnes âgées, car le temps n'est pas de leur côté dans la recherche de alternatives.
Encore plus révélateur est qu'un tel vote a une dimension «sociotrope» pertinente: les gens ne ressentent pas les résultats négatifs non seulement lorsqu'ils sont frappés individuellement, mais aussi lorsque leur communauté locale est lésée. À cet égard, le vote de congé était une demande de «protection» par ceux qui pensent que d'autres (c'est-à-dire les soi-disant élites de Londres et de Bruxelles) ont détourné le droit de prendre des décisions dans l'intérêt commun, ce qui sur le papier devrait être bon pour tout le monde, mais finit par être bon que pour ceux qui prennent les décisions. De ce manque de redistribution des gains et des pertes de la mondialisation augmente la demande de protection qui explique une grande partie des résultats électoraux récents au Royaume-Uni et dans le reste de l'Europe (Colantone et Stanig 2018a).
Intégration européenne et nouvelle géographie économique (enfin)
Le Brexit aura probablement un coût considérable pour le Royaume-Uni et plus limité pour les autres pays membres à l'exception de l'Irlande (Dhingra et al. 2017). La raison en est que le marché unique profite au citoyen moyen de chaque État membre. C'est l'une des raisons de sa création. Le projet européen d'intégration est né de la conviction d'après-guerre que, alors que la paix colporte la prospérité, le libre-échange peut promouvoir la paix et ainsi activer un cercle vertueux de paix et de prospérité.
Alors que le débat sur le rôle positif du commerce international pour la paix, en général, est toujours ouvert, le fait que l'intégration européenne a conduit à une période de paix sans précédent dans le Vieux Continent est une question de fait. Certains des membres actuels ont connu la guerre avant de rejoindre l'UE, mais il n'y a eu aucun conflit entre les pays de l'UE une fois qu'ils sont devenus membres.
Malheureusement, les disparités régionales croissantes au sein des pays accompagnées d'une diminution de la redistribution des gains et des pertes renforcent l'impression du public que le cycle vertueux de la paix et de la prospérité n'est pas là pour que tout le monde puisse en profiter, mais qu'il fonctionne en fait de manière sélective pour des domaines qui étaient déjà qualifiés et productifs. commencer avec. Le fait que l'intégration européenne puisse avoir ce résultat inattendu a été soulevé par la soi-disant nouvelle géographie économique à la fin des années 1980 et au début des années 1990 du siècle dernier (Fujita et al. 1999, Baldwin et al. 2003), initialement associée au prix Nobel travail digne de Krugman (1991).
À l'époque, le processus qui a finalement conduit à la création du marché unique et à l'introduction d'une monnaie commune reposait principalement sur le paradigme néoclassique traditionnel des marchés parfaitement concurrentiels et des technologies à rendement constant. Il prévoyait généralement que, suite à l'intégration économique, les forces du marché entraîneraient naturellement une convergence économique des niveaux de vie dans les régions européennes.
Le point de Krugman était plutôt que le pouvoir de marché des entreprises et les rendements d'échelle croissants dans la production sont des caractéristiques plus réalistes du monde moderne, et ceux-ci pourraient conduire au résultat opposé de l'intégration entraînant une divergence entre les régions `` centrales '' florissantes et les régions `` périphériques '' en déclin. Cependant, la nouvelle géographie économique était épaisse en théorie et mince en empiriques, de sorte que son message s'est perdu alors que l'intégration européenne s'approfondissait sans traumatismes majeurs.
Les choses ont commencé à changer radicalement avec la crise mondiale alors que les preuves ont commencé à s'accumuler sur les deux descendants de la mondialisation. À l'échelle mondiale, en raison de la délocalisation et du transfert de technologie, les parts de la fabrication et du PIB sont passées du G7 à quelques pays en développement (tout d'abord la Chine); c'est la «Grande Convergence» (Baldwin 2016). Localement, en raison du changement technologique axé sur les compétences et de la mondialisation axée sur les compétences, la géographie économique des pays du G7 est devenue plus polarisée entre les centres de croissance dynamiques tournés vers l'extérieur et les eaux stagnantes stagnantes tournées vers l'intérieur; c'est la «grande divergence» (Moretti 2012). Krugman avait peut-être raison après tout.
Le «syndrome chinois» et le «vent d'est»
En Europe occidentale, la déception électorale croissante face au rêve européen a en effet une forte dimension géographique, et la tendance est plus prononcée dans les économies locales qui ont davantage souffert de deux évolutions parallèles (Colantone et Stanig 2018a, b): le `` syndrome de la Chine '' (Autor et al. 2013), en raison du choc de la concurrence associé à la montée de la Chine et d'autres économies émergentes à bas salaires en tant qu'acteurs mondiaux; et le «vent d'est» associé à l'adhésion de pays d'Europe de l'Est à bas salaires à l'UE.
Plus une économie locale a été affectée négativement par les deux chocs, plus ses électeurs se sont déplacés vers la droite radicale et ses politiques. Ces paquets combinent généralement le repli sur l'ouverture internationale et la libéralisation du marché intérieur et répondent de manière plus convaincante à la demande de protection d'un électorat qui, après l'austérité qui a suivi la crise, ne fait plus confiance aux alternatives basées sur des positions plus libérales sur les relations extérieures et la promesse parallèle d'un État providence plus fort.
Une grande raison pour laquelle les démocraties libérales en Europe sont restées relativement stables depuis la Seconde Guerre mondiale est que la plupart des Européens avaient l'espoir que leur vie s'améliorerait. Une grande raison pour laquelle le vote radical a récemment augmenté dans plusieurs pays européens est qu'une partie de l'électorat a perdu cet espoir. Les gens sont de plus en plus inquiets que non seulement leur propre vie mais aussi celle de leurs enfants ne s'améliore pas et que les règles du jeu ne soient pas égales.
D'une part, malgré certains progrès dans la réduction des «paradis fiscaux» ces dernières années, il n'y a jamais eu autant de richesse dans les paradis fiscaux qu'aujourd'hui (Zucman 2015). Cela est considéré comme injuste car, si des biens et services publics (y compris ceux nécessaires pour faciliter la transition vers une «économie verte») doivent être fournis dans les régions d'où proviennent ces richesses cachées, les recettes fiscales perdues doivent être compensées par des impôts plus élevés sur les ménages respectueux des lois.
D'un autre côté, l'équité est également compromise par la diminution de la mobilité sociale. Au cours des dernières décennies, la mobilité sociale a ralenti dans de grandes parties du monde industrialisé (OCDE 2018), à l'intérieur et entre les générations. La mobilité sociale varie considérablement selon les régions au sein des pays, est corrélée positivement avec l'activité économique, l'éducation et le capital social, et négativement avec les inégalités (Güell et al.2018). La reprise des migrations du Sud vers le Nord de l'Europe après la crise (Van Mol et de Valk 2016) témoigne du manque relatif croissant d'opportunités dans les endroits qui ont le plus souffert de la concurrence des pays à bas salaires.

5 avril 2023

L'objectif de l'UE : des autobus urbains 100% électriques d'ici 2030

La dernière offre de la Commission européenne pour l'élimination progressive des automobiles à combustibles fossiles et la promotion du transport à zéro émission est vraiment un pas important vers les objectifs de l'offre verte de l'Ouest et de REPowerEU. Cet essai explorera les informations relatives aux lois recommandées, les défis rencontrés lors de leur mise en œuvre, ainsi que les avantages potentiels pour l'atmosphère, la santé publique et l'économie européenne.

La Commission européenne a proposé de nouvelles lois avec des objectifs engagés pour réduire les polluants dans le secteur des transports. La proposition vise à rendre tous les nouveaux autocars urbains absolument sans émissions d'ici 2030 et à réduire de 90 % les émissions des voitures à responsabilité pondérale, telles que les camions et les autocars à longue portée, d'ici 2040. Cet effort répond à la demande croissante des zones métropolitaines et des pays occidentaux pour un transport obligatoire sans émissions, ainsi qu'aux préoccupations croissantes concernant les polluants provenant du secteur des véhicules lourds.

La transition vers des transports sans émissions ne se fera pas sans difficultés, car un certain nombre d'obstacles doivent être surmontés pour atteindre les objectifs proposés :

Développements technologiques : Actuellement, 99 % des véhicules à responsabilité pondérale du parc automobile de l'UE fonctionnent avec des moteurs à combustion interne alimentés par des combustibles fossiles importés. Pour atteindre l'objectif d'absence totale d'émissions, il est essentiel de développer des technologies optionnelles telles que les véhicules électriques, les piles à combustible à hydrogène et d'autres sources d'énergie claires.

Développement des installations : La mise en œuvre de transports sans émissions exige des investissements importants dans les installations, telles que les stations de recharge pour les véhicules électriques, les stations de ravitaillement en hydrogène et les systèmes de syndication de l'énergie.

Facteurs économiques : Le passage à des transports absolument sans émissions peut entraîner des coûts anticipés plus élevés pour les industries publiques et privées, ce qui pourrait constituer un obstacle important à court terme. En outre, l'impact sur les emplois dans les secteurs traditionnels de l'automobile et des combustibles fossiles doit être pris en considération.

Adaptation du marché : Il sera essentiel de veiller à ce que la demande de voitures à émissions nulles corresponde à l'offre, comme l'indique la lettre de 11 régions métropolitaines occidentales. Les fabricants doivent acheter l'amélioration et la création de véhicules à émissions nulles pour répondre à la demande croissante.

Malgré les difficultés, la transition vers des moyens de transport ne produisant absolument pas d'émissions peut présenter des avantages considérables :

Effet sur l'environnement : en éliminant progressivement les automobiles fonctionnant à l'énergie fossile, l'UE peut réduire considérablement les polluants de l'essence à effet de serre et d'autres contaminants, ce qui permet de lutter contre le changement climatique et d'améliorer la qualité de l'air.

Bien-être de la population : La diminution de la pollution atmosphérique due aux transports entraînera une réduction des problèmes respiratoires et cardiaques, ce qui se traduira par une amélioration de l'assurance maladie publique et une réduction des dépenses de santé.

Liberté énergétique : L'UE étant actuellement fortement dépendante des importations de combustibles non renouvelables, Easee le passage à des sources d'énergie claires créées au niveau national améliorera l'indépendance et la protection de l'énergie.

Concurrence financière : Le développement et la mise en œuvre de technologies totalement exemptes d'émissions peuvent créer de nouvelles opportunités d'emploi et stimuler le progrès, améliorant ainsi le climat économique européen et renforçant sa compétitivité sur le marché mondial.

La législation proposée par la Commission occidentale pour éliminer progressivement les automobiles fonctionnant à l'énergie fossile est une étape essentielle pour atteindre les objectifs de l'offre verte occidentale et de REPowerEU. Même si la transition vers des transports sans émissions rencontre des difficultés, les surmonter peut conduire à des avantages substantiels pour l'environnement, la santé publique et l'économie européenne. En investissant dans cette transition, l'UE démontre sa volonté de s'inscrire dans une démarche durable à long terme et donne l'exemple au niveau mondial en matière de lutte contre le réchauffement climatique et la dégradation de l'environnement.

6 mars 2023

La philosophie de Semenovich

Vygotsky était un psychologue soviétique, dans les années 1930 dont le travail vers le vocabulaire et la pensée, malgré le fait qu'il a été supprimé sur son territoire personnel, a reçu un impact robuste dans l'approche des pensées et des mots, en particulier simplement en raison de ses affinités en utilisant le travail ultérieur de Wittgenstein . Vygotsky a fait des recherches dans les domaines de la linguistique, de la mentalité, de l'approche et des arts juste avant de terminer son travail le plus connu Imagined and Words, imprimé peu de temps après sa mort. Son principal problème est la relation amoureuse entre la pensée et les mots qui, supposait-il, la psychologie n'avait jamais étudié systématiquement ou peut-être en profondeur. Le regard traditionnel, articulé par Augustine, était que la conversation sera le concept externe du processus intérieur, croyait-on. Dans ce point de vue particulier, les mots et les croyances sont logiquement distincts mais contingentement pertinents. Tout simplement, nous affligeons d'utiliser des vocalisations comme un chemin commode pour indiquer les idées qui seules existent dans nos pensées. L'image est facile à utiliser et persuasive, mais Vygotsky, comme Wittgenstein, pensait qu'elle était conceptuellement défectueuse. Vygotsky suggère: «Le cadre du dialogue n'est pas simplement l'image concordante de la structure du considéré. Il ne peut, par conséquent, être placé sur imaginé comme un vêtement sur un support. La conversation échoue à servir uniquement d'expression d'une pensée développée. L'imaginé se restructure puisqu'il se transforme en dialogue. Il n'est vraiment pas représenté mais exécuté la phrase. Pour cette raison, précisément en raison des recommandations contrastées du mouvement, la création des éléments internes et externes du dialogue forme une véritable unité. »L'image que Vygotsky peint ici fait partie des mots utilisés incorporer avec un exercice sensible produire une unité. Il n'y a aucun aspect causal à discuter concernant le obtenu considéré ainsi que la forme du mot, mais les expressions significatives sont plutôt le résultat de fonctions conscientes fonctionnant sur un modéré linguistique. Les deux sont fondés sur le concept, une perception qui est certainement largement affirmée dans le célèbre «argument des mots privés» de Wittgenstein et fourni un concept comparable par le compte rendu de Vygotsky sur l'acquisition de vocabulaire dans l'enfance. Un bébé, en tant que personne dépendante, est incapable de vivre un style de vie séparé: «Il vit une existence fréquente comme une seule phrase dans une relation privée». Par conséquent, il découvre d'abord au contact de stimuli interpersonnels, qu'il intériorise ensuite.

12 décembre 2022

Voltige aérienne: une découverte émotionnelle

En s'asseyant à mon entretien avec Patrick Davidson, on ne penserait pas qu'il passe habituellement une grande partie de son temps à l'envers dans un avion, voyageant à des vitesses et effectuant des manœuvres qui ne peuvent être comparées qu'à la façon dont les ovnis se déplacent dans les films de science-fiction. Je ne sais pas trop à quoi ressemblerait une telle personne, mais Patrick ressemble tout simplement à un gars ordinaire de Dock Elizabeth qui aime les braïs le week-end. Mais ce qui fait de Patrick le candidat idéal pour devenir le parachutiste audacieux qu'il est aujourd'hui, se trouve sous la surface - dans ses gènes. Son père était champion de voltige SA Limitless - Unlimited étant le plus haut niveau d'aptitude en voltige, un cran avant Advanced, et un cran en dessous totalement fou. Avant même que la plupart des enfants de son âge n'aient installé leur première bicyclette, Patrick était attaché dans le siège co-pilote de l'un des avions de son père, volant avec lui dès l'âge de cinq ans. Il a également obtenu son permis de pilote avant son permis de conduire, sans perdre une seule minute - le jour où il a eu 17 ans ; "le plus jeune âge auquel vous êtes légalement autorisé à le faire". La voltige aérienne a vu le jour pendant la Première Guerre mondiale, lorsque les pilotes d'avions de chasse se sont rendu compte que le fait de pouvoir effectuer des manœuvres rapides et inattendues dans leur avion leur permettait d'éviter les avions ennemis. Les pilotes ont commencé à développer un arsenal de mouvements de voltige et, à la fin de 1916, un enseignement systématique des techniques de voltige a fait son apparition. Poursuivant le combat, ces pilotes capitalisent sur les capacités obtenues en participant à des démonstrations aériennes et des démonstrations de voltige. En 1934, la première Coupe du monde de voltige se déroule à Paris, voltige aérienne Lyon Albon avec 6 pays participants en Europe. En 1960, la voltige aérienne s'est organisée au niveau mondial avec la création de la commission mondiale de voltige aérienne et le premier véritable championnat du monde de voltige aérienne a eu lieu en République tchèque la même année. Il est clair que Patrick et son père prennent l'aviation au sérieux et, lorsqu'ils ne volent pas, ils achètent et vendent des avions. Ils ont souvent entre 10 et 20 avions dans leur hangar à Seaview, PE. Certains sont à vendre, d'autres non - par exemple, le Harvard dans lequel Patrick a passé son permis et le Gipsy Tiger Moth de 1929 qui appartenait à son grand-père. Même si la majorité du temps de Patrick est occupée par son entreprise de démolition et de déplacement de planètes, il essaie de faire un ou deux vols en avion le week-end et le matin avant le travail. Le fait d'avoir un avion s'avère parfois utile : "Je fais voyager ma famille, je vole pour l'entreprise. Je me rends sur des sites dans tout le pays et souvent, je considère les clients avec moi - comme un 'avantage supplémentaire'.' Avant Red Bull, je n'ai jamais participé à des événements atmosphériques, mais à d'autres événements et concours [de voltige]", déclare Patrick, mais il souhaitait vraiment s'essayer à la course aérienne. Une connaissance de l'époque, Greg Ritz, l'a donc mis en contact avec le superviseur local de Red Bull Sportsman, Josh Enslin. Il se trouve que, non seulement Red-colored Bull essayait de combler le vide laissé par le départ de Glen Dell, ancien pilote de SA Atmosphere Race, mais Josh avait déjà prévu une conférence avec les représentants mondiaux de Red-colored Bull. Il leur a présenté un CV vidéo de Patrick - "Et 8 à 10 fois plus tard, j'ai reçu une invitation pour un camp d'entraînement au Red Bull Air Race", dit Patrick. En plus de s'assurer une participation à la compétition Atmosphère ce jour-là, il a également obtenu un parrainage complet pour la voltige aérienne. Depuis lors, Greg est devenu mon superviseur et un bon ami", ajoute-t-il. Aujourd'hui, Patrick a deux saisons de courses d'atmosphère à son actif, en 2018 et 2019, créant un total de 11 courses dans des pays du monde entier, dont la fédération russe, la Hongrie, le Japon, la France, l'Autriche ainsi que les États-Unis. Pour se préparer aux concours et aux événements, Patrick aime se maintenir en forme à l'aide du VTT, mais, dit-il, "avant une épreuve, j'arrête de m'entraîner", pour éviter les blessures. Ainsi, son VTT est remplacé par un vélo rotatif. Et, sans surprise, "le temps passé en selle. Il n'y a pas de remplacement pour ça. Néanmoins, l'entraînement pour les courses atmosphériques est différent de celui des concours de voltige. Même si la course atmosphérique exige moins de planification que les compétitions de voltige, elle est plus difficile à enseigner car "l'avion que j'ai est totalement différent de celui que je voyage pour la course", explique Patrick.

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14 octobre 2022

Faire partie d'une chaîne de valeur mondiale

Les chaînes de valeur mondiales sont de plus en plus considérées comme le nouveau paradigme de la production et du commerce internationaux. Cette chronique soutient qu'une entreprise peut être plus performante si elle « améliore » son positionnement dans le réseau mondial en délocalisant la production de ses intermédiaires.
La littérature récente sur les chaînes de valeur mondiales a montré que la production de chaque bien (des ordinateurs aux services de commerce de détail) consiste désormais en une série de tâches distinctes (dégroupage), dont chacune peut être située en dehors des frontières de l'entreprise « finale » (Blinder 2006). Il s'ensuit que les échanges internationaux portent de plus en plus sur des tâches plutôt que sur des biens (Miroudot et Ragoussis 2009 ; Baldwin et Robert-Nicoud 2010) ; les chaînes de valeur (ou d'approvisionnement) reliant toutes ces tâches sont devenues mondiales et sont au cœur d'une nouvelle division internationale du travail.
L'exemple le plus cité de produit issu d'une chaîne d'approvisionnement longue et complexe est l'iPhone (Xing 2011). L'Asie, à savoir la Chine, est indiquée comme la région du monde où se situent la plupart des tâches de fabrication nécessaires à la production d'un bien final tel qu'un iPhone.
Comment les entreprises des pays avancés réagissent-elles à cela ? Il peut s'agir soit de « pommes » (commandant une chaîne et de toutes les tâches stratégiques qui s'y rattachent, c'est-à-dire d'inventer, de concevoir, d'ingénierie, de décider quels intrants acheter et où, assembler, faire de la publicité, commercialiser), soit de « raisins », appartenant à une grappe ( chaîne) manoeuvré par d'autres. Dans ce dernier cas, comment ces firmes « intermédiaires » peuvent-elles défendre un éventuel avantage par rapport aux concurrents des pays émergents ?
Une première réponse possible est l'offshore. Une entreprise italienne produisant, par exemple, des freins pour une voiture « ModelT2.0 », qui est assemblée et vendue par une entreprise allemande, peut déplacer au moins une partie de la fabrication en Chine ou au Vietnam, en y ouvrant de nouvelles usines et en fermant des usines chez elle, afin de bénéficier de coûts salariaux unitaires plus faibles. Alternativement, l'Italien peut concevoir une désintégration verticale en remplaçant certains composants produits en interne par d'autres sous-traités à un fournisseur externe, éventuellement situé dans un pays à bas salaires.
Ce dernier type de décision stratégique a deux implications : 1) les frontières de l'entreprise italienne se rétrécissent ; 2) la chaîne de valeur produisant le modèle T2.0 acquiert un segment supplémentaire dans un pays à bas salaires, de sorte que l'entreprise italienne monte dans la chaîne, étant maintenant relativement plus proche de l'allemande.
Cependant, pour une entreprise, il existe d'autres façons de s'adapter à un monde où les chaînes de valeur mondiales sont le paradigme de la production, toutes liées au positionnement de l'entreprise dans les chaînes. Au fur et à mesure que l'entreprise « améliore » son positionnement, elle peut même aller au Ciel (gagner en compétitivité et en profitabilité) malgré la pression concurrentielle des pays émergents. Sinon, il peut tomber en enfer (perdre des parts de marché, éventuellement sortir du marché). Mais que signifie « améliorer » dans le contexte des chaînes de valeur mondiales ?
L'ensemble des chaînes de valeur mondiales dans le monde pourrait être représenté comme un gigantesque réseau, c'est-à-dire un ensemble de « nœuds » (firmes) reliés entre eux par des « arcs », c'est-à-dire des relations bilatérales dirigées d'un nœud à l'autre (fourniture d'un entrée intermédiaire). Un nœud unique du réseau de chaînes de valeur mondiales peut être situé à la périphérie de celui-ci, fournissant un composant de base à un seul gros acheteur, ou il peut être situé à proximité du centre du réseau, étant éventuellement interconnecté avec de nombreux autres nœuds dans dans les deux sens (un « hub » avec de nombreux acheteurs et de nombreux fournisseurs). On peut s'attendre à ce qu'un hub ait plus de pouvoir de marché vis-à-vis de ses acheteurs et de ses fournisseurs, généralement en raison de sa supériorité technologique. Dans le cas extrême, il s'agira d'un monopole du côté « vente » et d'un monopsone du côté « achat ». Pour une entreprise intermédiaire, améliorer son positionnement au sein du réseau des chaînes de valeur mondiales signifie acquérir un avantage concurrentiel et un pouvoir de marché.
Les données existantes permettent rarement de mesurer de tels phénomènes. La base de données WIOD est un outil prometteur qui mérite d'être largement testé. Ou on peut s'appuyer sur des données d'enquête ad hoc.
Dans Accetturo et al (2011), nous utilisons un échantillon de 1 500 entreprises manufacturières italiennes sur la base de l'enquête de la Banque d'Italie sur les entreprises industrielles et de services et identifions quatre types d'entreprises intermédiaires : celles qui se modernisent dans les chaînes de valeur mondiales parce qu'elles deviennent multitâches et multi-relationnel ("avancé"); ceux qui améliorent à un seul égard ou l'autre; et ceux qui restent immobiles (« marginaux »). On retrouve des différences prononcées entre ces quatre types, en particulier entre firmes avancées et marginales, en termes d'efficacité, de compétitivité internationale, de capital humain, de taille.
L'hétérogénéité des fournisseurs s'est révélée cruciale lors du grand effondrement du commerce de 2009 (Baldwin 2009). Les chaînes de valeur mondiales se sont révélées être un canal de transmission rapide des chocs réels et financiers. D'autres études ont montré que l'impact de la récession sur la performance des entreprises était sensiblement différent selon le mode d'organisation des transactions mondiales (Altomonte et al. 2012) et selon le positionnement des entreprises dans les chaînes de valeur mondiales (Bekes et al. 2011).
Nous utilisons également les données au niveau des entreprises de l'enquête EU-EFIGE/Bruegel-UniCredit Survey 1 pour étudier l'impact de la récession sur les entreprises intermédiaires allemandes et italiennes. En comparant les ventes des entreprises pendant la Grande Récession et en contrôlant toutes les autres caractéristiques (par exemple, la taille de l'entreprise, le secteur), nous constatons que : a) le positionnement dans les chaînes de valeur mondiales joue un rôle dans l'explication des différentes performances ; en particulier, la baisse du chiffre d'affaires a été plus importante pour les entreprises situées plus loin des clients finals (la baisse cumulée a été supérieure de 3,7 points de pourcentage pour les entreprises intermédiaires que pour les entreprises « finales ») ; b) les entreprises intermédiaires qui avaient mené des activités d'innovation avant la récession ont été quelque peu protégées (pour ce sous-groupe, la baisse des ventes a été plus faible et similaire à celle enregistrée pour les entreprises finales) ; c) le positionnement au sein d'une chaîne de valeur mondiale et les stratégies des entreprises expliquent 10 % de l'écart de performance des grandes entreprises italo-allemandes pendant la récession (22,5 % d'écart de moyenne entre les ventes des entreprises allemandes et italiennes). Ce n'est pas un petit nombre, étant donné que ce type d'explication est généralement négligé par les analystes et les décideurs 2
Il y a soixante-quinze ans, Ronald Coase (1937) expliquait que la raison d'être d'une entreprise est de réduire les coûts de transaction élevés encourus par quiconque tentait de produire un bien ou un service simplement en achetant sur le marché chaque intrant ou « tâche » nécessaire pour production. Depuis, la théorie s'est affinée, enrichie et nuancée, mais jusqu'à récemment, l'entreprise devait encore décider « si elle externalisait ou insourciait (c'est-à-dire intégrait) » et, si elle décidait d'externaliser, « si elle délocalisait ou non » (Helpman 2006). Dans le nouveau scénario concurrentiel, l'externalisation et la délocalisation deviennent désormais des décisions obligées pour un nombre croissant d'entreprises dans les pays avancés. Pour eux, le problème n'est plus « si », mais « comment ». Leur positionnement dans le réseau mondial des chaînes de valeur mondiales détermine s'ils se retrouveront en enfer ou au paradis.

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